Même principe que pour le billet précédent: quelles images viendront habiter le noir du cadre ?

La parole, lorsqu’elle atteint sa pleine ampleur, risque d’écraser l’image. Ou vice versa. Si à l’oreille on cherche à comprendre et interpréter, restera-t-il assez d’attention pour lire une image complexe et changeante ? Ou faudra-t-il miser sur des images fragmentaires, scintillantes et instables, dont l’éclat frappera brièvement l’écran et la rétine ?

Le fait de nommer les choses suscite un désir de les apercevoir, d’en capter ne serait-ce que l’ombre ou la partie. C’est probablement autour de ce désir, de sa satisfaction et de son contournement, que se construira Archipel.

Encore une fois, voix de la femme et hautbois: Florence Blain Mbaye.

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