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Cinéastes Invités

Autopromotion.

par Olivier Godin

Il y a quelques années, je recevais une bourse d’écriture pour un projet de long film intitulé Le galant noyé.

Avec au moins deux autres de mes projets, ce film est aujourd’hui enterré dans le cimetière de la SODEC. Il y est, m’assure-t-on, en assez bonne compagnie.

Dans quelques jours, le temps d’un soir, Le galant noyé, sera ressuscité. Après la période de deuil et un intense travail de réécriture, il s’est muté en objet théâtral. Ce texte sera présenté dans le cadre du Festival Zone Homa. Il a le privilège de compter sur le talent d’acteurs extraordinaires : Étienne Pilon, Rose-Maïté Erkoreka, Florence Blain Mbaye, Mani Soleymanlou et Alexis Martin. Il y aura également Philippe Battikha à la trompette et au piano.

Tous seront donc sur la scène de l’Espace Libre le mercredi 1er août à 20h.

 

Qu’est-ce que Le galant noyé ? 

C’est une sorte de conte policier un peu grivois, un peu sérieux. Si on veut être généreux, une poutine méditant les thèmes de l’inquiétude spirituelle et de l’épuisement amoureux dans laquelle se rencontre quelque chose de l’esprit d’Éric Rohmer et de L’arme Fatale. Tantôt sur un mode mineur et tantôt sur un mode majeur, une aventure amoureuse, une tragédie ludique et une comédie douce-amère. Une affaire narrative qui navigue généreusement sur les eaux riches et savonneuses du genre policier et celles plus douces et plus absolues du mélodrame. Si la forme que je privilégie est plus libre et éclatée, je crois qu’elle discute néanmoins avec les conventions narratives classiques, les commente et parfois les embrasse. S’il fallait à tout prix étiqueter l’ensemble qui assure le mélange des idées et des thèmes de ce projet, je vous pris d’accepter la notion de comédie-mélo-romantique-policière, qui a elle seule me semble assez riche en possibilités, notamment parce qu’elle n’est pas dénuée d’humour, pour assumer l’ambition dramatique et légitime de mon projet et par extension, de mon identité créative. Bref, il est plein de nos incertitudes identitaires et revendique une manière personnelle d’assumer pleinement une énergie oubliée ou, pour reprendre une formule d’Alexis Martin, qui cherche dans le présent l’opacité du passé.

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Au plaisir de vous y retrouver !
En attendant, merci et à très vite.

 

Le galant noyé (bande-annonce #1)

 

Le galant noyé (bande-annonce #2)

 

 


28 juillet 2018