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Cinéastes Invités

Miami USA, le 14 septembre 2017.

par Elza Kephart

Je suis désespérément à la recherche de wifi. Malgré l’électricité revenue en après-midi  (cinq jours après l’ouragan), le wifi ne fonctionne pas. Je m’arrête au Starbucks de Coconut Grove et me fait dire qu’il n’est pas encore fonctionnel. Je commence à parler avec une femme sur le patio à propos d’Irma (quoi d’autre!). Elle me dit qu’après seulement cinq jours elle n’est plus habituée à la clim, que cela lui semble contre nature. « Nous sommes comme des légumes dans leur boîtes de réfrigérateur. Nous sommes tous séparés les uns des autres. Nous pensons que c’est naturel d’être à la clim, d’être dans notre petit coin, que c’est normal, mais en fin de compte, ce n’est pas normal du tout. » Je suis d’accord avec elle. Bien que, un peu de clim la nuit quand il fait 40C ne fera pas de mal. Depuis quatre nuits je ne dors pas. Autres conséquences d’Irma : des têtards se sont installés dans la piscine. Je ne sais pas trop comment m’en débarrasser… (First world problems!)

Récapitulation : Irma est tombé à un ouragan de catégorie 4 et son œil est passé à l’ouest de Miami. Cela a quand même engendré des vents de plus de 100 miles à l’heure ici. Même en sécurité dans la très solide townhouse de Coconut Grove, c’était par moments terrifiant. Le lendemain j’ai pu constater l’ampleur de la dévastation. Surtout des arbres. Des centaines, déracinés. Des arbres immenses, centenaires. Les résidences et commerces ont pour la plupart été épargnés.

Finalement je trouve du wifi dans un resto cubain sympa. Voici donc quelques images post-Irma prises dans le quartier de Coconut Grove. First world problems en effet… mais quand même des problèmes impressionnants.


16 septembre 2017