Un Mois avec un hypothétique lectorat de 24 images
par Louis Bélanger
Pékin, 16 avril 2016, 9 heures du matin.
Il y’a quelques semaines Helen Faradji m’a proposé de participer à cette échange épistolaire via internet avec 24 images et ses lecteurs.
Mon premier réflexe en a été un de méfiance. Lorsque je veux partager des choses avec un public, je fais un film. Ça, c’est ce que je sais faire. Alors pourquoi faire autre chose? D’autant plus que je n’ai pas de compte Facebook, je n’ai jamais vu à quoi peut ressembler une page Instagram ou Twitter. Bref, je suis un dinosaure à l’ère des réseaux sociaux et je ne vois guère d’incitatif à changer ce statut. Lorsque j’ai envie de partager mes coups de cœurs cinématographiques, musicaux ou littéraires, je le fais en prenant une bière avec des ami-e-s ou autour d’une bouffe. Cela me suffit.
Mais parfois il y a des invitations qui nous font sortir de nos zones de confort et c’est tant mieux. Alors j’ai accepté. D’habitude je prends beaucoup de temps pour écrire mes scénarios, je me relis beaucoup, j’efface et réécris la moitié des pages d’un film. Ici, je me lance dans quelque chose de plus instantané. On verra bien ça que ça donne en faisant le bilan dans un mois.
Je vais essayer de partager avec vous mes impressions, mes envies, mes lectures, la musique qui rythme mes jours, bref un savant cocktail de n’importe quoi qui finit par faire sens… lorsque vient le temps de s’attabler à l’écriture du prochain projet.
Comme je suis actuellement au festival de Pékin. On va commencer par des chinoiseries…
Amitiés
Louis Bélanger.
15 avril 2016