RIDM 2024 – 10 films à découvrir
par 24 images
Dès ce soir, la projection de Préparations for a Miracle lance le bal pour 10 jours ininterrompus de cinéma documentaire à Montréal.
Il y a trop de premières de films québécois attendues pour que la moindre tentative d’en distinguer quelques-unes ne puisse se faire sans provoquer la moindre jalousie. Mais si vous suivez la revue et les RIDM, vous connaissez probablement déjà celles que vous ne voudrez pas manquer. Soulignons tout de même les sélections des nouveaux courts métrages de nos collègues Laurence Olivier (Avancer masqué) et Samy Benammar (Adieu Ugarit, co-réalisé avec Mohamad Awaad) !
Avant de revenir sur nos films marquants de cette édition dans les prochains jours à l’aide de notre balado, voici 10 films à mettre à l’agenda :
Entre cinéma expérimental et activisme, un film qui utilise des archives palestiniennes confisquées à Beyrouth en 1982 pour mettre en cause les récits coloniaux.
Le nouveau film de Claire Simon tourné dans une école primaire où le vivre ensemble prime. On en a besoin ces temps-ci.
Une co-réalisation palestino-israélienne sur le quotidien difficile de la communauté palestienne de Cisjordanie. L’un des documentaires primés lors de la dernière Berlinale.
La cinéaste belge Alexe Poutine avait marqué les esprits avec son premier film Sans frapper, présenté au festival en 2019. Elle revient avec un film sur les séances de simulation de consultation pour les élèves en médecine.
Brett Story est une habituée des RIDM. La cinéaste canadienne, qui fait désormais ses films aux États-Unis, revient au festival avec cette co-réalisation (avec Stephen Maing) qui a été soulignée à Sundance, sur le processus houleux de syndicalisation d’un entrepôt Amazon.
Celles et ceux qui ont suivi la série des Walker que Tsai Ming-liang propose depuis 2012, ou qui ont tout simplement besoin d’un moment de contemplation paisible pour terminer 2024, seront ravis d’avoir pris un billet pour cette séance unique.
Des images VHS abîmées, une exploration des camps de viol établis lors de la guerre de Bosnie-Herzégovine. Le cinéma à la rencontre de l’Histoire effacée.
Huis-clos anxiogène en mode hybride (interprété par une actrice), il s’agit d’un nouveau film du réalisateur colombien Camilo Restrepo, que l’on avait découvert à l’époque avec son passionnant La impresion de una guerra.
Deux cousins géorgiens qui montent une entreprise de crucifix lumineux. Un film récompensé à Locarno. Une mise en scène apparemment drôle et soigneusement composée.
Portrait mémorable de Homs, ravagée par la guerre en Syrie. Pour ne pas oublier l’Histoire récente et toujours en cours.
Something Old, Something New, Something Borrowed
Fiction à saveur documentaire sur une famille argentine endeuillée qui gère une compagnie de paris illégaux. Une curiosité intrigante.
20 novembre 2024