Le cinéma des années 2010

Que peut-on retenir de la décennie qui s’achève ? Ce numéro propose moins un bilan que de multiples portes d’entrées. À la traditionnelle et trop souvent consensuelle liste des meilleurs films, exercice aussi futile que jubilatoire, nous avons préféré substituer quatre avenues : celle de dix cinéastes majeurs qui ont su observer l’évolution de la décennie, une série de plans marquants, une liste de cinéastes découverts au cours des dix dernières années et, enfin, une compilation de fulgurances, renvoyant à des films étonnants, films testaments, films imprévisibles qui auront su marquer notre époque. Autant de rappels que le cinéma accompagne le monde, aussi incertain puisse-t-il être.

Et il le fait souvent par le biais des codes du genre : que ce soit le cinéma indépendant chinois (Zia Zhang-ke), le cinéma sud-coréen (Bong Joon-ho) ou des phénomènes moins connus tels que Wakaliwood ou le nouveau cinéma de genre australien, le cinéma mute au temps de sa propre révolution numérique. Un numéro riche de sens et d’histoires.

Et pour nos abonnés, un film lui proprement jubilatoire de Vincent Biron : Prank